POURQUOI NOUS AIMONS COURIR.

Il y a dans la course de ces instants magiques où le coureur est seul, tout seul, loin du monde, des chronomètres et des temps de passage ; il écoute monter en lui une vague puissante et belle, une vague de vie et de communion avec la nature…

Il semble que l’apparent esclavage dans lequel le sport semble tenir ses élus est en fait un cadeau royal : celui de la liberté. Les humains, pour la plupart mènent une vie morne, sans heurts, qu’ils appellent la tranquillité. Le sport, lui, offre l’aventure, le tumulte et le bruit, mais aussi la paix, la concentration, la joie de se mesurer à soi-même, de connaître ses limites à travers sa confrontation avec ses semblables et finalement de permettre des moments d’amitiés inoubliables.

J’entends par sport, le sport de compétition, le seul vrai, le seul grand, le seul qui soit créateur et libérateur…    A.R